Lettre à Dominique Strauss Khan ou le chevalier de la charette
Si d'aventure, il nous arrivait de croiser Monsieur Strauss khan, lors d'une soirée, nous irions le saluer et lui dire que ce pays, dont il aurait pu être à la tête, peut-être, n'est pas empli de bigots et de pusillanimes effrayés et plein de craintes pour leurs petits intérêts ou bien leurs petits rayonnements personnels, roitelets sans envergure. Le déshonneur, M. Strauss Khan, n'est point sur vous, mais cela vous le savez déjà. Au contraire, la honte est sur ceux qui, jour après jour, organisent cette en mise en scène d'un meutre symbolique, catharsis de leur propre vice j'imagine, alors qu'ils vous auraient baisé les pieds si la vie en avait décidé autrement en vous nommant candidat des socialistes, vous reléguant au tritre d'un moins que personne aujourd'hui devenu.
Nous éprouvons tant de désolation face à ce lynchage.
Monsieur Strauss Khan, aussi peu importants sommes-nous, aussi peu lus, et sans doute, vous-même qui ne lirez jamais ce message, je m'adresse à vous malgré tout, pour vous affirmer que puisque je suis citoyen et tout autant que vous humain, qu'à mes yeux vous conservez votre honneur et, ainsi, c'est celui de chacun qui est garanti. L'opprobre jeté sur un homme jette l'ombre sur nous tous dans ce royaume dont nul n'échappe.